Mercredi 11 avril, Clics droit était sur les bancs de la 16ème chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Paris pour assister aux plaidoiries dans le procès de la filière terroriste de Lunel.
La commune de Lunel, dans l'Hérault, qui compte 25 000 habitants, a vu une vingtaine de jeunes partir pour la Syrie et rejoindre l’État Islamique entre 2013 et 2014. Plusieurs d'entre eux fréquentaient la mosquée Al-Baraka de Lunel. Après les attentats de janvier 2015, la police interpelle des proches des djihadistes ainsi que des personnes soupçonnées de revenir de Syrie.
Début avril, cinq hommes de la filière de Lunel, interpellés en janvier 2015, comparaissent pour association de malfaiteurs terroriste devant le Tribunal Correctionnel de Paris.
Le 10 avril, le Parquet requiert des peines allant de 2 à 9 ans d'emprisonnement ferme.
Le 11 avril, les plaidoiries s'ouvrent avec celle de Me Joseph Hazan, l'avocat de Saad Belfilalia. Ce dernier, dont le frère est mort en Syrie, a accompagné sa belle-sœur à l'aéroport, d'où elle a pris un avion pour aller retrouver son mari en Syrie. Il lui a également donné 190€. Me Hazan plaide la relaxe, insistant sur le fait que son client n'adhère pas à l'idéologie djihadiste, et qu'il "n'a agi qu'en tant que frère". Saad Belfilalia comparaît d'ailleurs libre; il est assis à côté de son avocat. "Je vous demande de relaxer celui qui n'a pas cédé à la contagion", termine Hazan.
Le 13 avril, le verdict tombe: Saad Belfilalia est relaxé; les arguments de Me Hazan ont été entendus par les magistrats. Les quatre autres prévenus ont été condamnés à des peines de cinq ou sept ans d'emprisonnement. Adil Barki et Ali Abdoumi s'étaient rendus en Syrie. Quant à Jawad Salih et Hamza Mosli, ils ont encouragé le départ de plusieurs jeunes vers les théâtres djihadistes.
Camille Miglierina.
La filière de Lunel
La commune de Lunel, dans l'Hérault, qui compte 25 000 habitants, a vu une vingtaine de jeunes partir pour la Syrie et rejoindre l’État Islamique entre 2013 et 2014. Plusieurs d'entre eux fréquentaient la mosquée Al-Baraka de Lunel. Après les attentats de janvier 2015, la police interpelle des proches des djihadistes ainsi que des personnes soupçonnées de revenir de Syrie.
Le procès
Début avril, cinq hommes de la filière de Lunel, interpellés en janvier 2015, comparaissent pour association de malfaiteurs terroriste devant le Tribunal Correctionnel de Paris.
Le 10 avril, le Parquet requiert des peines allant de 2 à 9 ans d'emprisonnement ferme.
Le 11 avril, les plaidoiries s'ouvrent avec celle de Me Joseph Hazan, l'avocat de Saad Belfilalia. Ce dernier, dont le frère est mort en Syrie, a accompagné sa belle-sœur à l'aéroport, d'où elle a pris un avion pour aller retrouver son mari en Syrie. Il lui a également donné 190€. Me Hazan plaide la relaxe, insistant sur le fait que son client n'adhère pas à l'idéologie djihadiste, et qu'il "n'a agi qu'en tant que frère". Saad Belfilalia comparaît d'ailleurs libre; il est assis à côté de son avocat. "Je vous demande de relaxer celui qui n'a pas cédé à la contagion", termine Hazan.
Le 13 avril, le verdict tombe: Saad Belfilalia est relaxé; les arguments de Me Hazan ont été entendus par les magistrats. Les quatre autres prévenus ont été condamnés à des peines de cinq ou sept ans d'emprisonnement. Adil Barki et Ali Abdoumi s'étaient rendus en Syrie. Quant à Jawad Salih et Hamza Mosli, ils ont encouragé le départ de plusieurs jeunes vers les théâtres djihadistes.
Camille Miglierina.
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